Ghiath Dalla: Architect of the rebellion against Syrian forces, Iran’s trusted man

Ghiath Dalla, architecte de la rébellion contre le pouvoir syrien et homme de confiance de l’Iran
Icon from Carbon by IBM - undefined

French

Le chercheur Muhsen AlMustafa, du Centre Omran d’études stratégiques, affirme que Ghiyath Dalla est une figure militaire de premier plan impliquée dans des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Selon lui, Dalla a dirigé des massacres documentés à Daraya, Mouadamiyah, Mleiha et Deraa, en plus d’avoir utilisé le siège et la famine comme armes contre les civils. Ses forces ont également été impliquées dans des pillages, des exécutions sommaires et des déplacements forcés, ce qui fait de lui l’un des plus hauts responsables militaires de certaines des pires atrocités de la guerre en Syrie.

AlMustafa explique que Dalla a combiné son expertise officielle d’officier militaire avec des réseaux de milices irrégulières apparues après 2011, ce qui a renforcé sa capacité à diriger des alliances hybrides réunissant institutions du régime et milices parallèles.

En ce qui concerne ses relations régionales, AlMustafa souligne que ses liens de longue date avec l’Iran rendent très probable qu’il ait reçu un soutien logistique et du renseignement de la part de réseaux iraniens, même s’il n’existe aucune confirmation officielle directe.

Concernant ses objectifs, AlMustafa estime que Dalla cherche à rétablir une présence militaire sur la côte syrienne, et peut-être à créer une base d’influence de facto. Une telle présence pourrait être exploitée pour solliciter une intervention régionale ou internationale en sa faveur, à l’instar de modèles d’autonomie ou de contrôle local apparus à Soueïda (à majorité druze) ou dans le nord-est de la Syrie (sous domination kurde).

AlMustafa avertit également que la présence persistante des partisans de l’ancien régime, dont la plupart sont originaires de la côte, constitue une menace sécuritaire croissante. Ils bénéficient d’avantages géographiques et sociaux dans leur environnement local, ce qui les aide à se cacher et à se réorganiser. Il a estimé que cette présence pourrait être exploitée pour former des cellules dormantes ou mener des attaques visant à déstabiliser la nouvelle Syrie, notamment en alimentant les tensions confessionnelles et régionales.

English

Researcher Muhsen AlMustafa at the Omran Center for Strategic Studies affirms that Ghiyath Dalla is a prominent military figure involved in war crimes and crimes against humanity. According to him, Dalla led documented massacres in Darayya, Muadamiyah, Mleiha, and Daraa, in addition to using siege and starvation as weapons against civilians. His forces were also implicated in looting, field executions, and forced displacement, making him one of the highest-ranking military officials responsible for some of the worst atrocities of the Syrian war.

AlMustafa explains that Dalla combined his official expertise as a military officer with networks of irregular militias that emerged after 2011, which strengthened his ability to lead hybrid alliances linking regime institutions with parallel militias.

Regarding his regional ties, AlMustafa points out that his long-standing connections with Iran make it highly likely that he received logistical and intelligence support from Iranian networks, even if no direct official confirmation has been given.

On his objectives, AlMustafa believes that Dalla seeks to re-establish a military presence in the Syrian coast, and possibly to create a de facto sphere of influence. Such a presence could be exploited to invite regional or international intervention on his behalf, similar to models of local autonomy or control that emerged in Sweida (predominantly Druze) or in northeastern Syria (dominated by Kurdish forces).

AlMustafa also warns that the continued presence of loyalists to the former regime, most of whom are from the coastal region, poses an escalating security threat. They benefit from geographical and social advantages in their local environment, which helps them hide and reorganize. He considered that this presence could be exploited to form sleeper cells or launch attacks aimed at destabilizing the new Syria, particularly by fueling sectarian and regional tensions.

published in:
Image2025-03-11