No prospect of EU-Syria rapprochement
French
Le chercheur au Centre Omran for Strategic Studies, Mohsen al-Moustafa, souligne que la nomination d’un Premier ministre syrien placé sous sanctions européennes est avant tout un message politique. Selon lui, le régime veut montrer qu’il n’est pas disposé à faire des concessions ni à modifier son comportement en échange d’une levée des sanctions ou d’un retour sur la scène internationale.
Al-Moustafa rappelle que, conformément aux articles 97 et 98 de la Constitution de 2012, le poste de Premier ministre est dépourvu de tout pouvoir décisionnel réel. Son rôle se limite à l’exécution des directives du président et à la gestion administrative du gouvernement, tandis que le centre du pouvoir demeure entièrement entre les mains de Bachar al-Assad.
Ainsi, la nomination de Mohammad Ghazi Jalali ne change rien à la structure du régime en place. Elle consacre plutôt la centralisation continue du pouvoir entre les mains de la présidence et reflète la volonté du régime de maintenir le statu quo malgré les pressions internationales.
Englsih
Researcher at the Omran Center for Strategic Studies, Muhsen AlMustafa, points out that the appointment of a Syrian Prime Minister under European sanctions is above all a political message. In his view, the regime seeks to demonstrate that it is unwilling to make concessions or change its behavior in exchange for the lifting of sanctions or its reintegration into the international arena.
AlMustafa recalls that, according to Articles 97 and 98 of the 2012 Constitution, the office of Prime Minister lacks any real decision-making power. His role is limited to executing the president’s directives and managing the government’s administrative affairs, while the center of power remains entirely in the hands of Bashar al-Assad.
Therefore, the appointment of Mohammad Ghazi Jalali brings no change to the structure of the existing regime. Instead, it reinforces the continued concentration of power in the presidency and reflects the regime’s desire to preserve the status quo despite international pressure.

